Trouver un prénom pour son bébé : 7 points à vérifier pour le choisir

Trouver un prénom pour son bébé est une étape merveilleuse de la grossesse. S’agissant d’un choix très important pour l’avenir de votre enfant, il est impératif de ne pas commettre d’erreurs et de ne pas tomber dans certains pièges courants. Vous voulez vérifier que votre sélection est bonne ? Pour valider le(s) prénom(s) trouvé(s) effectuez notre test avec la check-list des points à considérer.

1. L’association avec le nom de famille

Un prénom peut être très joli quand il est pris seul mais votre enfant sera souvent amené(e) à prononcer son prénom accompagné de son nom de famille. Il est donc primordial que l’adjonction prénoms et nom de famille sonne bien et soit fluide, qu’ils aillent bien ensemble. Pensez également au long terme, quand votre enfant sera adulte et aura une adresse e-mail universitaire ou professionnelle. Celle-ci ne doit pas être embarrassante. Il se pourrait ainsi qu’un dénommé Adam Troux ait plus tard pour adresse e-mail atroux@institution.fr, ce qui n’est pas souhaitable.

2. L’orthographe

De nombreux parents recherchant l’originalité à tout prix optent pour une orthographe peu courante voire fantaisiste d’un prénom. Par exemple : Giulia au lieu de Julia, Sarra au lieu de Sarah… Attention à cette quête d’originalité car elle obligera votre enfant à corriger en permanence les gens sur la façon d’écrire son prénom, et des fautes seront même peut-être commises par l’administration, à l’école, etc. Cela deviendra un calvaire quotidien.

3. La prononciation

Il faut être vigilant à la manière de prononcer le prénom que vous envisagez. Un prénom difficile à prononcer parce qu’il est d’origine étrangère ou a une orthographe non transparente sera pénible à porter. Votre enfant en aura marre de devoir expliquer aux personnes qu’il ou elle rencontre comment son prénom doit être prononcé. Il ou elle finira sans doute par se lasser et ne plus rectifier à la longue. Au final, son prénom n’aura pas, dans les faits, la prononciation que vous espériez.

4. Les initiales

Attention aux initiales formées par l’association du nom et du prénom ! Certaines initiales sont rédhibitoires, comme S.S., ou seront sujettes à moqueries comme B.B., L.S.D., P.Q., etc.

Trouver un prénom pour son bébé

5. Le surnom

Si vous jetez votre dévolu sur un prénom long, d’au moins 3 syllabes, attendez-vous à ce que beaucoup le raccourcissent en attribuant un petit nom ou un diminutif à votre enfant. Ex : Alex pour Alexandre, Elo pour Elodie, Marjo pour Marjorie… Si certains surnoms sont jolis, d’autres le sont moins ou font perdre la poésie originelle du prénom (ex : Raph’ pour Raphaël). Pensez aussi à tester l’éventuel diminutif du prénom avec le nom de famille (ex : Benjamin Ito devient en abrégé Ben Ito…).

6. La signification et la connotation

On ne songe pas toujours à vérifier l’étymologie d’un prénom. Pourtant, cette information est à prendre en compte. Certains prénoms ont une signification. Dans ce cas, il vaut mieux privilégier une signification positive. Ainsi, le prénom Lola, pourtant joli au demeurant, veut dire « douleur ». La connotation est également importante. Autre exemple : le prénom d’origine arabe Imen a pour sens « celle qui a la foi » et est porté couramment dans les pays d’Afrique du Nord. Mais en France, la sonorité d’Imen renvoie au mot « hymen » et peut provoquer une gêne. C’est ce qui est arrivé à Nadia quand elle a envoyé le faire-part de naissance de sa fille à ses collègues parisiennes.

7. Le poids du prénom

Certains futurs parents souhaitent rendre hommage à un(e) illustre aïeul(e) décédé(e) et pensent bien faire en attribuant son prénom à leur bébé. Le problème, c’est que cela fait reposer sur les épaules de l’enfant une réelle pression. Il lui faudra être à la hauteur de son ancêtre ! Affublé(e) d’un tel héritage, l’enfant pourra avoir des difficultés à s’affirmer et à trouver sa voie.

Même chose pour les prénoms qui renvoient à une qualité physique ou morale, comme Prudence, Reine, Vénus, ou encore Hercule et que les parents donnent pour porter bonheur à leur enfant : si certains aptonymes sont heureux, beaucoup sont difficiles à porter. Ne parlons pas des prénoms de célébrités tels Elvis, Johnny, Dalida, qui sont à bannir, de même que ceux de personnages de dessins animés, de films et de séries télévisées (on ne compte plus les petites Khaleesi et les petits Tyrion nés pendant la diffusion de Game of Thrones). D’une manière générale, évitons les projections de nos goûts ou de nos envies sur notre bébé. Cela lui permettra de grandir plus sereinement.

Pour conclure, gardez à l’esprit qu’un prénom n’est pas anodin, et lorsque vous le choisissez, veillez à faciliter la vie de votre enfant. Pour ne pas vous tromper, essayez d’imaginer toutes les moqueries et les difficultés que son prénom pourrait lui causer durant son enfance et plus tard, à l’âge adulte.

 

Auteur de l’article : L'auteur

Je m'appelle Lova, je suis trentenaire et j'habite dans le sud de la France. Je suis l'heureuse maman de deux jolis garçons. En 2012, j'ai lancé le blog Joli Baby, qui est depuis devenu un site de référence dans sa thématique, et qui me vaut chaque jour de merveilleux compliments de mes lectrices. Je suis également l'auteure d'un livre sur l'organisation d'un baptême laïque, un type de baptême original et moderne qui séduit de plus en plus de parents.